11 Culture et santé prioritaires
Le Revenu Citoyen nous coûte bien moins qu’il ne nous rapporte et il nous faut inverser la question : que faire avec le surplus ? Réponse : santé et culture incluant éducation, recherche, investissement, créativité, écologie. Ces deux secteurs deviennent de facto prioritaires puisqu’en matière de social ils deviennent secteurs exclusifs, l’Etat « n’ayant rien d’autre à faire », et ils deviennent doublement prioritaires par choix, par volonté politique d’y investir l’argent collecté par l’impôt redevenu juste.
Il s’agit d’établir une base libertaire, égalitaire et fraternelle entre tous les citoyens, une respublica, par une redistribution plus équitable des richesses sans politique sociale onéreuse, et un haut niveau de culture et d’éducation. Dignité retrouvée.
Le R.C. supprime l’assistanat et toute la politique sociale et concentre l’effort social de l’État sur l’éducation incluant formation, culture et recherche, et sur la santé.
État, communes et régions ne s'occupent plus des machines à gaz de l'assistanat. Les fonctionnaires libérés des services sociaux sont redéployés vers la santé, l’éducation, l'écologie et la ruralité redynamisée.
Éducation et créativité prioritaires
Villes citées d’art, lieux d’art vécu.
Individu conçu comme un artiste.
Recherche prioritaire.
L’éternel étudiant.
Lutte contre l’analphabétisme.
Rattrapage scolaire.
Développement de la créativité.
Développement du sens artistique.
Défense de la langue française.
Apprentissage des langues.
Ouverture au monde.
Formation à la citoyenneté.
Formation à la culture générale.
Formation à la philosophie, au droit, à l’économie, à la politique.
Formation aux arts et arts plastiques.
Formation au secourisme.
Formation à l’autonomie.
Formation à l’éloquence.
Formation à l’élégance.
Formation à l’art culinaire.
Formation à la préservation de l’écosystème.
Classe terminale échelonnée sur deux ans et philosophie dès le cours élémentaire.
Formation professionnelle tout au long de la vie.
Échange des savoirs citoyens et intergénérationnels.
Santé prioritaire
Santé et prévention, services publics et protection sociale deviennent prioritaires.
Dépenses de santé dont assurance maladie, handicap, et majoration retraite maintenues.
Nous conservons les 150 milliards du budget santé augmenté de 30 milliards pour les hôpitaux et nous renforçons la recherche, le déploiement dans les zones rurales et l'effort sur les problèmes de santé liés à la pollution.
La santé, incluant maladie, accidents du travail, handicap, dépendance, maternité, est gérée par une caisse d'assurance maladie universelle. Recherche et production de médicaments passent sous légalisation contrôlée avec prise de participation de l’État. La prévention est favorisée et l’excès médicamentaire aligné sur la moyenne européenne.
Face à la Covid, union nationale ou Revenu Citoyen ?
En mars 2020, l’union nationale signifiait prétendre combattre le feu avec des pyromanes.
Les Esprits Libres étaient favorables aux mesures de sécurité prises depuis l’annonce du confinement par le ministre de l’Intérieur venu enfin, à propos, préciser les déclarations trop floues, voire ambigües, du président qui, lui, n’a pas su parler de confinement et confond états de guerre et de résistance.
Les Esprits Libres dénoncent le retard pris un mois durant et l’absence de mesures et annonces progressives et claires, tant techniques que pédagogiques, afin d’impliquer correctement les populations.
Les Esprits Libres ne sont pas dupes de la facile dénonciation des populations et celle, pétainiste, de « l’esprit de jouissance » qui ne sauraient camoufler les responsabilités de l’exécutif.
Les Esprits Libres dénoncent la politique de destruction du service public et en particulier des hôpitaux, entreprises par les gouvernements successifs et poursuivie par celui-là.
Les Esprits Libres soulignent que les mesures d’assistanat prises se font au service du capitalisme et du productivisme incapables qu’elles sont de prendre en compte les plus faibles, les plus démunis, les plus indépendants.
Les Esprits Libres déplorent qu’aucune mesure concrète ne soit prise à l’égard des infirmières et du personnel hospitalier.
Les Esprits Libres déplorent les conditions de travail des médecins généralistes et la pénurie de moyens de protection.
Les Esprits Libres déplorent que les élections aient été convoquées à la légère avec l’aval des forces politiques hors sol mais contre l’avis de nombreux présidents de région.
Les Esprits Libres proposent la mise en place immédiate du Revenu Citoyen de 1000 € mensuels inconditionnels et universels afin de faire face à cette crise existentielle, sanitaire, écologique, politique et sociale dans notre pays.
Coronavirus et Revenu Citoyen
Imaginons cette crise si nous avions auparavant pris la peine de mettre en place le Revenu Citoyen de 1000 € par personne.
Avec le R.C., nous aurions toutes ces dernières années donné la priorité sociale à la santé, à l’éducation, à la culture et à la recherche. Le R.C. supprime en effet toute la politique dite « sociale » d’assistanat pour consacrer l’effort social à la santé et à l’éducation. La santé prioritaire aurait du personnel et des moyens suffisants. Avec le R.C. nos personnels de santé seraient à 24 h de travail légal par semaine comme tous les salariés.
Le R.C., véritable organisateur de la cité, est le seul à pouvoir partager le travail de façon drastique et donc à supprimer le chômage en démultipliant les offres.
En période d’épidémie, de mobilisation générale, et si urgence, nous pourrions proposer au personnel médical, sur une base de volontariat, de repasser à 30 h ou 35 h, quand aujourd’hui nous manquons sévèrement de personnel, et d’infirmières en particulier, et que nous avons un personnel épuisé, parce que débordé, se confrontant à la pandémie !
La situation actuelle des indépendants, des commerçants, des artistes, des intermittents, de tous ceux qui n’ont rien, ou pas grand-chose, et qui se retrouvent aujourd’hui dans l’impasse, sans travail ou à devoir fermer leur commerce, serait bien plus supportable.
Les salariés souffriraient beaucoup moins d’un passage au chômage ou au chômage partiel.
Le R.C. versé sans condition devient fort salutaire, vital, dans les périodes difficiles, individuelles ou collectives.
Aussi, plutôt que d’aider encore les entreprises en finançant le chômage partiel indemnisé par l’État et autres sparadraps, faut-il toujours d’abord penser aux plus pauvres, aux plus exposés face à cette crise, et finalement à tous en tant que citoyens, et non en tant que salariés comme le raisonnent les productivistes de gauche comme de droite.
Nous revenons sur la crise sanitaire dans le chapitre du libertinage politique.