Poésies érotiques
- Rencontre
- Ode
- Bilboquet
- Vœux
- Jour
- Lune
- Mots
- Parfum
- Séquence
- Va-et-vient
- Fleurs des mots
- Mots dire
- Encore
- Arc-en-ciel
Rencontre
Il me vient à l’esprit ce qui guide mon corps
ces pulsions ces errances m’attrapent sans détour
la lumière ou bien l’ombre alors me jouent des tours
comme la flamme danse dans ce curieux décor
Comme un couple dansant au milieu de la foule
voilà qu’elles arrivent ces idées un peu saoules
et je vais titubant comme un clochard céleste
marchant sur les étoiles m’arrêtant sur un geste
Et quand passe par là au hasard de la rue
sa courbe de l’échine portée par des talons
son visage au regard cadré de cheveux blonds
mon rêve alors navigue au gré de cette vue
Elle emporte avec elle ma pensée mon élan
fière qui a tout pris et qui n’a rien donné
que le désir brûlant qui nous fait nous damner
il me faut me hisser quand je suis titubant
Un souvenir d’amour une odeur de corsage
et voilà de retour tout le libertinage
qui va guider mes pas et surmonter l’ivresse
l’aborder la séduire et en faire la maîtresse
Et la voilà conviée sur les sentiers d’amour
où elle va sentir comment les arpenter
en allant enlacés et faisant les détours
qui mènent mieux que Dieu à l’éternel retour
L’univers à ses pieds devient réalité
la déesse soumise se voit sans repentir
car elle règne enfin en suivant son désir
révélant sa beauté et sa vitalité.
Ode
Vous êtes magnifique oh combien désirée
et toujours m’inspirez des poèmes d’amour.
Vous suggérez en moi libertines pensées
qui viennent animer et nos nuits et nos jours.
De vous prendre parfois volupté et douceur
autre fois vous fourrer de toute ma vigueur
vous entendre crier et en redemander
vous attacher un temps et puis vous libérer.
Ou bien de vous livrer à l’inconnu qui passe
comme une fille acquise se livrant à la passe
et puis vous déifier et me mettre à genoux
à vous servir sans fin vous couvrir de bijoux.
Nous faisons œuvre d’art à nous aimer ainsi
à mêler tant nos corps qu’à marier nos esprits
et nous sommes déliés et vivons pleinement
en toute liberté ces éternels instants.
Sublimant cette vie où nous nous rencontrons
comme à travers ces lignes lorsque nous écrivons
nous savons nous trouver célébrant la beauté
partenaires d’amour pour toute éternité.
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Bilboquet
Je vous imagine
au jeu de la corde à sauter
dont le tour est vicieux
à faire flotter la robe
des toutes jeunes filles.
Je vous imagine
à l’escarpolette
des filles plus âgées
qui laissent deviner
à chaque va-et-vient
un petit bout de chair
qui paraît bien ravi
de s’envoyer en l’air.
Je vous imagine
à Colin-maillard
avec les yeux bandés
passant de mains en mains
à vous faire peloter
à deviner les hommes
en leur touchant la pine.
Je vous imagine
au jeu du bilboquet
chatte ouverte et lubrique
en train de chevaucher
jouant avec ma lance
et juchée sur mon gland
à vous faire sauter.
Dansez, je vous imagine
dans ces jeux, nous imagine.
Mais au-dessus de tout
il est un autre jeu
auquel je vous convie
et qui nous appartient,
c’est un grand jeu de dames
où vous êtes la reine,
celui d’être vous-même
et de sentir toujours
mes grands signes d’amour
et combien je vous aime.
Dans ce je, vous imagine
Dense jeu, nous imagine.
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Vœux
Partagez ces mille vœux
dans les secrets du bal taquin,
dans les creusets du baldaquin,
régnez, princesse, sur mille feux.
Jets de lumières rares
comme bijoux vous parent
de couleurs arc-en-ciel
dans vos cheveux de miel.
Et la musique vient
pour embraser l’ensemble
des corps qui se rassemblent,
plus rien ne nous retient.
Nous convoquons les livres
qui toujours nous délivrent
et nous tournons les pages
oubliant d’être sages.
Poésie libertine,
et dessins d’au-delà
comme ces beaux Becat
à la pointe si fine.
Chevauchée de plaisir,
vous formez un écrin
au livre des désirs
qui s’effeuille sans fin.
La lune est déchainée,
fille de liberté,
vous lui rendez hommage,
et jouissez sans présage.
Vous voilà attachée
et même un peu fouettée,
foutre, sperme lâché
comme vous m’en priez.
Et quand vient sur le tard
à nouveau le soleil,
vous buvez mon nectar
pour goûter au réveil.
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Jour
Ce jour vous appartient
et c’est pourquoi je viens
arrêter mon regard
posé à vos égards.
Et vous caper de mots
qui pourront bien vous dire
combien je vous désire
et vous attends bientôt.
Trouvons-nous dès demain
à réunir nos mains
œuvre d’art nous ferons
de notre relation.
Lors vous verrez l’ondée
devenir ouragan
et vous vous livrerez
déchainée chevauchant.
Portée par le désir
qui vient nous envahir
vous donnant à l’amour
qui colore nos jours.
Goûtez ces quelques lignes
ces courbes et déliés
voyez comme s’alignent
ces mots à vous dédiés.
Soyez fière la femme
qui entretient la flamme
jamais autant aimée
et ainsi honorée.
Nous nous retrouverons
en passant tous les ponts
à l’autre bout du monde
et partout à la ronde.
Riche de ces soupirs,
passeport de l’amour
le livre des plaisirs
s’ouvrira sans détour.
Devenez qui vous êtes
sentez que vous pénètre
cette lame de fond
comme libération.
Votre âme ainsi livrée
autant que votre corps
vous goûterez comblée
à ce nouvel accord.
Et serez étonnée
de voir que notre amour
sera de vos atours
la plus belle donnée.
Au-delà de ce jour
célébré comme un rite
saisissez cette invite
à nous faire l’amour.
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Lune
Il est passé l’ennui,
et la voilà la nuit
qui nous est opportune,
celle de pleine lune.
L’astre qui vous ressemble
à sa face cachée,
mais aussi nous rassemble
pour le meilleur effet.
Si sage était ma mie,
voilà qu’elle se donne,
moment où l’heure sonne,
en la belle alchimie.
Le croissant devenu
cette boule de feu
éclaire les corps nus
de ces amants heureux.
Et c’est vous l’astre enfin,
vers qui je tends les mains
pour caresser votre âme
qui entretient la flamme.
Cet éternel instant
enfin nous est donné.
Il est doux ce moment,
fragment d’éternité.
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Mots
Ils visent la beauté
tous ces mots décochés
je la vois dans vos yeux
elle vous appartient.
Ils vous sont destinés
bien au-delà des cieux
et rien ne les retient.
Ils viennent vous trouver
et ne servent à rien
sauf à vous dire enfin
qu’en vous touchant un peu
c’est elle que j’atteins.
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Ils vont vers vous ces mots que je laisse filer,
aller comme la vague brisée sur le rocher.
Oyiez ces pauvres sons cherchant à vous toucher,
sentez ces ondes douces venues vous caresser.
Le désordre amoureux ouvre les horizons,
et de vastes passions et de belles raisons.
Savourez cette invite et venez y goûter
pour renouer enfin à ce bel art d’aimer.
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Parfum
Soyez folle ma mie
tant et tant je vous aime
pleurez-en ou riez
à en perdre l’haleine.
Et puis après la pluie
ou le soleil riant
venez passer la nuit
au bras de votre amant.
Où je vous prends alors
comme pour un trésor
appréciant vos atours
et votre art de l’amour.
Là vous régnez sans fin
pouvez vous sentir femme
maitrisant le destin
s’animant comme flamme.
Vos rêves vos désirs
je veux les feuilleter
vos larmes de plaisir
je viens m’en abreuver.
Nos esprits libres en tête
offrent un jeu égal
à nos deux corps en fête
évidemment régal.
C’est l’embrase de feu
qui nous livre tous deux
au plaisir d’être là
mais aussi au-delà.
Cet éternel instant
suspendu dans le temps
je vous l’offre ce jour
au parfum de toujours.
Séquence
Envie de foutre, rut.
Relever sa robe de soie
noire, au pli impeccable
de fille bien élevée.
Baisser sa culotte
rouge, trop propre hélas
pour être honnête,
d’un geste vif.
Prendre sa chatte en main
et la sentir mouiller.
Exciter le bouton,
la faire jouir d’emblée
comme un pianiste
touchant la bonne note.
Fourrer le doigt dans sa fente,
sentir la pine se gonfler,
la pénétrer et loin l’enfoncer
en très fort va-et-vient
pour visiter ses reins.
Fouet en main
claquant sur le bombé.
La tenir en cheveux
en tresse bien serrée.
La voilà qui succombe
et qu’elle m’appartient
envahie par le gland
et tenue par les mains.
Cris stridents elle jouit,
puis de sa main habile,
caresser elle vient
jouer une pétanque,
me voilà cochonnet.
Le chibre déployé
je vise et puis je tire,
je redouble les coups.
Elle griffe et gigote
puis vient choir
entièrement limée
livrée et besognée.
Et je sens que ça vient
c’est le nectar qui coule
et la chaleur qui monte,
le feu n’est pas éteint,
je l’invite à sucer.
Elle la prend alors
comme une grosse asperge
que l’on aime manger
à la sauce enrobée.
Elle n’en laisse rien
avalant la fumée,
faut savoir ne rien perdre
se mettre à déguster.
Tout ça me fait bander
me voilà rechargé.
Lors je l’installe en v,
son cul à la hauteur
et qui se pose en trône
au sommet de ma pine
tendue comme une verge
afin de la gauler.
Après ce va-et-vient
la voilà qui ressort
pour passer le relais
à une bouche aimante
qui vient se délecter
et gonfle plus encore
le phallus déployé.
Sur le lit, allongée
soumise et attachée
entravée, yeux bandés,
orifices comblés.
Petits cris maintenant,
de plaisirs de douleurs
sans pouvoir distinguer.
La fessée vient trancher
et la faire gueuler,
puis nouvelle foutrée
pour se réconcilier.
Là, toutes voiles dehors
à grandes embardées,
insoumise et volage
comme une sous effet
d’un breuvage rendant
nos corps trop exaltés
à les faire exploser,
elle prend l’avantage
et me pisse dessus
puis se couche du long
et attend la réplique
cherchant la bouche ouverte
à recevoir le jet
à se faire saloper.
La douche est fraternelle
à réparer l’outrage,
comme une noce d’eau,
mais le jet, là encore
revient pour l’exciter.
Son clito n’en peut plus
elle bouge elle crie
et c’est pour la calmer
que je lui prends le cul.
La voilà bien matée
et me voilà repu.
La robe reprend place
et revient la mouler.
Je la désire alors
autant qu’à l’arrivée.
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Va-et-vient
La femme on le devine
va vers qui sait l’aimer,
elle devient divine
sous la plume inspirée.
Nous nous sommes trouvés
avant de nous chercher,
elle en qui je croyais
et que je désignais.
Et comme nous dansions
sur volcan en fusion,
devait jaillir le feu
nous animant tous deux.
Elle a pris tout son temps
pour répondre à mon signe,
récoltant maintenant
raisins de cette vigne.
Conçu comme œuvre d’art
de goûter ce caviar,
sens du libertinage
et de jouir sans présage.
Lors nous portons toujours
ce souvenir d’amour,
et de toute notre âme
entretenons la flamme.
Et, comme elle s’en va
emportant sous ses pas
notre beau souvenir
au goût d’y revenir,
Nous serons au-delà
à nous croiser nos vies,
comme nous sommes là
à nous aimer ainsi.
À vous la belle aura
ces rimes, ces pensées
emmenez-les là-bas
et revenez au gré.
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Fleurs des mots
Vous voir,
exploration
du triangle inversé,
géométrie
des coupes vallonnées
orifices béants,
volcans humides
de mots et de baisers.
S’engouffrer
se brûler,
braises du désir
qui nous tient,
nous lie et nous
signe de vie.
Vous entendre,
complicité
à survoler le temps
à danser avec lui
qui nous tue autant
qu’il nous fait vivre.
Vous toucher à distance,
ordonner votre main,
et la mener à bien
à corps et à cris,
guidant la mienne
à jaillir l’écrit
à votre nudité
parée de mots
qui tiennent à vous,
vous baignent,
vous parent,
vous enivrent.
Bijoux existentiels
qui content l’essentiel
lettres de l’être
corps écrits.
Mots dire
Comment vous maudire quand vous êtes rebelle ?
Mots à se faire mal et qui deviennent maux
mots dits, maudits maux, maudit moment vous dis-je.
Recevez-donc mes mots et surmontez les vôtres.
Ils vont se fracasser comme lame en rocher
si vous les recevez avec indifférence,
mais ils vont s’envoler jusqu’à se sublimer
si vous sentez combien ils vous rendent hommage.
Mots que l’on imagine et qui vont droit au cœur,
mots qui percent le ciel et tutoient les étoiles.
Prenez mes mots au vol, volez à l’étalage,
volez avec les ailes de ce libertinage.
Qui ne dit mot qu’on sent te ment, qu’on s’en fout,
qu’on s’endort, qu’on s’ennuie, qu’on s’en va, qu’on revient.
Mots roses moroses, morale, mots râles et mots croisés
qui feront mots rébus sur cadavres exquis.
Mots inventés pour vous qui tentent à vous atteindre,
mots qui vous mettent à nu, mots de l’exhibition,
mots de la provocation, mots putain de toi,
mots foutre au plus profond et jusque dans ton style.
Mots cache-cash où l’on se donne à qui nous parle.
Mots séduisant la tête pour mieux prendre le cul.
Mots doux, mots d’où, d’ici, d’ailleurs, de nulle part.
Comment vous mots dire quand vous êtes si belle ?
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Encore
Elle importe la muse
et si ça vous amuse
percevez ma cablure
et goûter ma délure
Nous en aurons autant
que nous donne le temps
et si je vous délivre
nous écrirons un livre
Pour qu’en tournant ses pages
vous y cueillez le fruit
de mon esprit volage
et de ses fantaisies
Vous vous verrez peu sage
et souvent endiablée
parfois même livrée
à l’ami de passage
C’est dans les mises en scène
que vous serez la reine
et l’on viendra vous voir
dans les jeux du miroir
Exhibant votre corps
livrant vos voluptés
jouant de ces décors
ornant votre beauté
Et bijou dans l’écrin
des couleurs et des sons
des cris, des coups de reins
vous aurez un frisson
Quand vous ressentirez
qu’au-delà de ce corps
c’est votre âme enchantée
qui dictera encore
Il nous sera donné
derrière ces voluptés
de ressentir sacrée
notre complicité
Celle de l’essentiel
et de l’existentiel
celle de l’art vécu
qui magnifie le cul.
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Arc-en-ciel
Voilà qu’elle vacille et n’en peut vraiment plus,
il est temps maintenant le grand jour est venu.
De ses idées rangées il ne reste plus rien,
il faut passer à l’acte, ne suffit plus la main.
Tout s’est vite enflammé car son désir l’emporte
et le souffle intérieur lui désigne la porte.
Elle saute du lit et l’appelle, c’est fait :
« Puis-je venir vous voir ? - Venez quand vous voulez ! »
Alcool fort à l’orange qu’elle se boit d’un trait.
De l’eau sur le visage qu’elle maquille frais,
et avec son parfum la voilà dans la rue
où sous son long manteau tout son corps reste nu.
Au dehors le vent gronde et se lève l’orage,
c’est un moment parfait pour disposer l’outrage
comme un ciel vrai complice tout prêt à exploser
qui suggère à nos corps d’aussi se libérer.
Elle va haletante, elle a tant résisté
qu’elle court maintenant au-devant se livrer.
Qu’est-ce qui se passe en elle ? Plus rien ne la retient,
Comme si son désir la délivrait des liens.
Au fond elle a tranché et la digue a sauté.
Comment faire autrement quand on sait que vient l’heure ?
Elle n’écoute plus que sa voix intérieure
qui lui dit du tréfonds : « Deviens ce que tu es ».
Comme « la joie de l’âme réside dans l’action ».
Et c’est vrai qu’il est temps de vivre ses passions.
En chemin la voilà qui se cherche au-delà :
Comment a-t-elle fait pour en arriver là ?
Comment a-t-elle pu, elle qui esquivait ?
Il est doux gai savoir quand il vient vous charmer.
La sagesse tragique serait-elle adoptée ?
Serait-ce là un signe de sa maturité ?
Ou bien un trait hélas de sa perversité ?
Ou les deux à la fois comme une ambiguïté ?
La tentation est là comment ne pas goûter ?
Ç’en est assez enfin ce soir je vais coucher
et j’aurais l’impression d’enfin me révéler
et d’aller jusqu’au bout de mon identité.
Heureuse aussi bien sûr de le récompenser.
De sa cour affinée, il m’a tant désirée,
et se sentir princesse est toujours volupté.
Tout cela valait bien un grand pas de côté.
Je serai femme enfin selon ma volonté,
nous cueillerons ensemble toutes les voluptés.
Ce sont nos libertés que nous allons croiser.
La clandestinité pour bien persévérer
sera le cachet fier de ceux qui savent aimer
aujourd’hui comme hier et demain à jamais.
Elle rit se disant qu’il fait beau voir en vrai
sous la morale dite comme une ambiguïté,
qu’il y a, sous les pavés, une plage amoureuse
et derrière les rochers des liaisons dangereuses
où l’on voit se nicher la sagesse tragique
et où l’on peut s’aimer en belle dialectique.
Très existentialiste cette envie de baiser,
elle se sent légère et son pas est pressé.
Ses seins durcissent un peu sous les effets du vent
qui, fripon, se faufile comme sous un auvent.
Vraiment tout excitée, c’est la peur maintenant.
Va-t-elle reculer, mais non, c’est trop tentant.
Voilà, tout près du but, qu’elle rougit un peu
sentant sa chatte humide autant que dans les cieux
quelques premières gouttes annoncent la tempête.
Elle sonne à sa porte préparée à la fête,
et quand il vient ouvrir, très fort est son émoi,
dans ses bras elle fond et lui dit : « Baisez-moi ».
Alors le ciel coquin vient les accompagner
et c’est un arc-en-ciel que l’on voit dans l’ondée.